accueil > Controverse – Souveraineté : quelles limites ?
Faut-il encore croire à une souveraineté nationale, ou l’avenir se construit-il à plus grande échelle ?
La question de la souveraineté alimentaire soulève aujourd’hui le débat sur les limites agricoles et alimentaires de la France, où deux logiques nuancées s’affrontent.
D’un côté, certains plaident pour une consommation essentiellement française afin de garantir la sécurité alimentaire et de défendre les producteurs nationaux. Cette approche se heurte cependant aux limites pratiques de la production française.
De l’autre, on défend une ouverture européenne du marché, respectant les engagements de la France et privilégiant les bénéfices pour le consommateur et l’économie globale, acceptant ainsi une souveraineté partielle.
L’exemple de l’Ukraine, grand pays agricole dont certains produits (œufs, poulet, sucre) ont déstructuré certaines filières françaises, illustre ces tensions : l’ouverture du marché peut fragiliser certains secteurs, mais elle permet aussi une offre diversifiée et des prix plus avantageux.
Ces débats posent des questions fondamentales : les limites de la souveraineté se définissent-elles en termes de volume de production, de types de produits ou de capacité à réguler le marché ? Faut-il réinventer des instruments historiques que d’aucun considère obsolète, comme la taxe Méline (taxe de double tarif douanier instaurée en 1892), pour répondre aux défis actuels ?
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